Sunday, August 28, 2011

Drugstore Cowboys

Il vente à écorner les boeufs aujourd'hui à Montréal, cadeau de la tempête tropicale Irene qui sévit sur New York et la côte est américaine. Une journée parfaite pour regarder un film, et pourquoi pas Drugstore Cowboys, un des premiers films de Gus Van Sant, l'homme derrière Elephant et mettant en vedette Matt Dillon? Un long-métrage qui aborde la dépendance de plein fouet et la criminalité qui, très souvent, l'accompagne.

La petite bande dont le personnage de Dillon est le chef fait des ravages dans des pharmacies alors que ses membres sautent derrière le comptoir pour se procurer les ô-combien nécessaires médicaments injectables à leur dépendance. Pourchassés par la police et vivant précairement, la petite bande tient une vie de hors-la-loi. Une vie pas si éloignée du cinéma et que les utilisateurs de drogues injectables et d'autres dépendances connaissent bien.

Cette vie de débauche finit par voir un terme lorsque le chef de bande décide d'entrer en cure de désintoxication et de débuter un programme à la méthadone. Ses yeux s'éclaircissent alors que la drogue quitte son système et qu'il débute une nouvelle vie en emploi.

On le voit alors s'éloigner de sa bande, alors que la réalité prouve justement que c'est en s'éloignant de notre milieu qu'on a des meilleures chances de s'en sortir. Il faut effectivement que la décision soit prise pour soi-même, de façon presque égoïste: ne pas attendre les autres et ne pas se fier sur eux. C'est là que les chances de succès sont les plus grandes. Une décision difficile à prendre, soit, mais salutaire pour un meilleur futur.

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