Monday, December 26, 2011
Noël dans la rue
Le réalisateur radio Michel Montreuil, dans son spécial Noël de l'émission L'esprit des lieux sur Radio-Canada, s'est notamment intéressé à Noël dans la rue (vers la dixième minute). À écouter ici: http://www.radio-canada.ca/emissions/L_esprit_de_Noel/2011-2012/speciale.asp
Thursday, November 24, 2011
Without a home
Je viens de visionner le documentaire Without a home (http://www.withoutahomefilm.com/), qui suit quelques personnes et familles en situation d'itinérance à Los Angeles. La jeune réalisatrice dont c'est le premier film, Rachel Fleischer, est partie à la rencontre des itinérants de la ville qui en compte environ 90 000. En ressort la relation qu'elle a entretenue avec les personnes interviewées sur une période de quatre ans, leurs bataille constante contre les dépendances, leurs tentatives de s'en sortir et surtout, malgré tout, l'espoir. Un film fait avec une grande humanité. À voir!
Wednesday, November 16, 2011
Ni pitié ni jugement
S'il y a une chose que les personnes en situation d'itinérance détestent, c'est bien la pitié des gens, et leurs jugements. Être regardés de haut est la pire des situations. Il ne faut jamais oublier que l'itinérance peut frapper n'importe qui, n'importe quand, en n'importe quel lieu. C'est le regard des gens qui est le plus blessant pour eux. Que vous ne leur donniez rien ne leur fait rien; ce sont les insultes qui sont les plus difficiles. Un simple sourire suffit à leur faire plaisir. Passez le mot!
Friday, October 21, 2011
La 22e Nuit des sans-abris se tient ce soir!
Ce soir, 21 octobre, se tiendra la 22e édition de la Nuit des sans-abris dans 25 villes à travers la province, signe que l'itinérance n'est plus qu'affaire de grande ville. Lisez le mot de Christian Vanasse, membre des Zapartistes et porte-parole de l'évènement sur le site du Devoir: http://www.ledevoir.com/societe/actualites-en-societe/334085/idees-lutte-contre-la-pauvrete-la-solidarite-sur-les-champs-de-bataille
Sunday, October 16, 2011
Le Portugal a décriminalisé la consommation de drogues: un article du New Yorker
Il y a environ vingt ans, le Portugal a décidé de prendre un important virage dans la lutte contre la drogue: au lieu de criminaliser les usagers, il a décidé d'en faire une question de santé, et ainsi de passer le sujet au Ministère de la Santé. Depuis, les taux d'infections au VIH et aux hépatites a considérablement diminué, tout comme le crime. Leur approche? Considérer la dépendance comme une maladie, comme cela commence à être généralement accepté dans le monde (voir l'article du New York Times posté sur ce même blogue il y a quelques mois). Une idée à considérer par les dirigeants canadiens et Américains?
Un article du New Yorker explore la question ici: http://www.newyorker.com/reporting/2011/10/17/111017fa_fact_specter
et Michael Specter, journaliste, propose un podcast ici: http://www.newyorker.com/online/2011/10/17/111017on_audio_specter
Et vous, qu'en pensez-vous? N'hésitez pas à alimenter la discussion!
Un article du New Yorker explore la question ici: http://www.newyorker.com/reporting/2011/10/17/111017fa_fact_specter
et Michael Specter, journaliste, propose un podcast ici: http://www.newyorker.com/online/2011/10/17/111017on_audio_specter
Et vous, qu'en pensez-vous? N'hésitez pas à alimenter la discussion!
Saturday, October 15, 2011
De l'héroïne aux médicaments prescrits, un changement dans les habitudes des toxicomanes
De plus en plus les antidépresseurs et autres médicaments prescrits remplacent les drogues illicites, explique cet article de La Presse, à lire ici: http://www.cyberpresse.ca/actualites/quebec-canada/sante/201110/14/01-4457534-medicaments-la-nouvelle-drogue-des-junkies.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_BO2_quebec_canada_178_accueil_POS4
Thursday, October 13, 2011
Suivez-moi sur Twitter!
Pour plus de nouvelles sur l'itinérance, suivez-moi sur Twitter @karineprojean
Des réflexions seront toujours présentées sur ce blogue.
Des réflexions seront toujours présentées sur ce blogue.
Ouverture d'un centre d'injections supervisées d'ici l'été à Montréal
La Cour Suprême a dit oui aux centres d'injections supervisées au pays, confortant par le fait même la présence de Insight, à Vancouver, et ouvrant la porte à la création de nouveaux centres. La province ayant donné son aval, un centre géré par Cactus ouvrira probablement dans la métropole d'ici l'été: http://www.cyberpresse.ca/actualites/quebec-canada/sante/201110/13/01-4456702-cactus-veut-ouvrir-un-site-dinjection-supervisee-dici-lete.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_BO2_quebec_canada_178_accueil_POS4
Tuesday, October 11, 2011
Un vaccin contre la dépendance?
Est-ce qu'un vaccin pourrait empêcher les gens de consommer des narcotiques? C'est ce qu'un chercheur et son équipe croient, et ils travaillent là-dessus depuis plus de vingt-cinq ans. Un texte du Chronicle Herald à lire ici: http://www.thechronicleherald.ca/Science/1267219.html
Friday, October 7, 2011
Une petite chronique sur le traitement de l'itinérance par les grands médias
Sur ProjetJ, observatoire du journalisme: http://projetj.ca/article/comment-les-journalistes-abordent-ils-litinerance
Saturday, September 24, 2011
Invisiblepeople.tv
Un site web américain portant exclusivement sur l'itinérance, à suivre! www.invisiblepeople.tv
Aujourd'hui, un article sur la façon dont les médias sociaux redonnent du pouvoir aux personnes en situation d'itinérance paru dans Spare Change: http://sparechangenews.net/news/how-social-media-empowers-homeless
Aujourd'hui, un article sur la façon dont les médias sociaux redonnent du pouvoir aux personnes en situation d'itinérance paru dans Spare Change: http://sparechangenews.net/news/how-social-media-empowers-homeless
Thursday, September 15, 2011
Dans la saga de la Place Émilie-Gamelin, des personnes de la rue recevront une compensation
Wednesday, September 14, 2011
Les jeunes de la rue de Mexico
Un photo-reportage percutant sur les jeunes de la rue de Mexico, publié par L'actualité. À voir ici: http://www2.lactualite.com/multimedia/photoreportage/les-jeunes-de-la-rue-de-mexico/2011-09-14/
Visages du World Press Photo
Je suis allée visiter l'édition 2010 du World Press Photo hier. Certaines images m'ont frappé plus que d'autres. Certains photographes, de par leurs thèmes, attiraient mon regard. Voici quelques photographes découverts:
Andrea Star Reese: http://andreastarreese.com/
EPJ Photography: http://epfphotographe.com/ Édouard Plante-Fréchette a posé son appareil parmi les communautés autochtones du centre-ville montréalais. Il a su attirer la confiance de ceux dont il a partagé la vie. Le résultat est magnifique.
Bon visionnement!
Andrea Star Reese: http://andreastarreese.com/
EPJ Photography: http://epfphotographe.com/ Édouard Plante-Fréchette a posé son appareil parmi les communautés autochtones du centre-ville montréalais. Il a su attirer la confiance de ceux dont il a partagé la vie. Le résultat est magnifique.
Bon visionnement!
Monday, September 12, 2011
Le nouveau visage de Griffintown
Griffintown change. Les nouveaux condos de luxe poussent comme des champignons. Les promoteurs immobiliers souhaitent que les nouveaux résidents s'approprient cet ancien quartier ouvrier revitalisé en quartier branché. Au détriment des locataires qui restent. Comment ne pas se questionner sur la place qui leur revient lorsqu'on voit des affiches promotionnelles vantant "Mon Griffintown", faisant l'apologie d'un nouveau mode de vie chic?
Thursday, September 8, 2011
Le centre de répit à Montréal ouvrira début 2012
Le quotidien montréalais 24h annonçait aujourd'hui le report de l'ouverture du centre de dégrisement. L'article se trouve ici: http://www.24hmontreal.canoe.ca/24hmontreal/actualites/archives/2011/09/20110907-134921.html#.TmjarpFKzJc.facebook
Monday, August 29, 2011
À Los Angeles, des gens de la rue peuvent récupérer après leur sortie de l'hôpital
Notre système hospitalier, tout comme celui dans bien des grandes villes, va au quart de tour. Dès que possible, on vous renvoie chez vous pour la convalescence. Or, cette convalescence, lorsqu'on vit dans la rue, est difficile, voire impossible: impossible de prendre soin de soi et de faire ce qui est requis lorsque nos conditions de vie sont précaires. Los Angeles l'a bien compris. Ils ont mis sur pied un programme de transition pour que les gens de la rue puissent habiter dans un motel le temps de leur convalescence; un lieu où ils sont suivis par des intervenants. Ces intervenants essaient également de leur trouver un logement avant qu'ils ne quittent l'endroit.
L'article est ici: http://www.latimes.com/health/healthcare/la-me-homeless-care-20110828,0,3345937,full.story
L'article est ici: http://www.latimes.com/health/healthcare/la-me-homeless-care-20110828,0,3345937,full.story
De l'embourgeoisement du centre-ville de Montréal
Montréal s'embourgeoise. Ce n'est un secret pour personne. Ces dernières années, chaque parcelle de terre, chaque immeuble décrépit, ont fait place à de nouvelles constructions, des condos pour la plupart. Alors que le Quartier des Spectacles est sorti de terre, c'est le 2-22, coin Saint-Laurent et Sainte-Catherine, qui se prépare lui-aussi à jaillir. Ce faisant, tout l'héritage du Red Light montréalais est en train de disparaître.
J'aurais souhaité capter les histoires de ces lieux avant qu'il ne soit trop tard.
J'aurais souhaité capter les histoires de ces lieux avant qu'il ne soit trop tard.
Sunday, August 28, 2011
Drugstore Cowboys
Il vente à écorner les boeufs aujourd'hui à Montréal, cadeau de la tempête tropicale Irene qui sévit sur New York et la côte est américaine. Une journée parfaite pour regarder un film, et pourquoi pas Drugstore Cowboys, un des premiers films de Gus Van Sant, l'homme derrière Elephant et mettant en vedette Matt Dillon? Un long-métrage qui aborde la dépendance de plein fouet et la criminalité qui, très souvent, l'accompagne.
La petite bande dont le personnage de Dillon est le chef fait des ravages dans des pharmacies alors que ses membres sautent derrière le comptoir pour se procurer les ô-combien nécessaires médicaments injectables à leur dépendance. Pourchassés par la police et vivant précairement, la petite bande tient une vie de hors-la-loi. Une vie pas si éloignée du cinéma et que les utilisateurs de drogues injectables et d'autres dépendances connaissent bien.
Cette vie de débauche finit par voir un terme lorsque le chef de bande décide d'entrer en cure de désintoxication et de débuter un programme à la méthadone. Ses yeux s'éclaircissent alors que la drogue quitte son système et qu'il débute une nouvelle vie en emploi.
On le voit alors s'éloigner de sa bande, alors que la réalité prouve justement que c'est en s'éloignant de notre milieu qu'on a des meilleures chances de s'en sortir. Il faut effectivement que la décision soit prise pour soi-même, de façon presque égoïste: ne pas attendre les autres et ne pas se fier sur eux. C'est là que les chances de succès sont les plus grandes. Une décision difficile à prendre, soit, mais salutaire pour un meilleur futur.
La petite bande dont le personnage de Dillon est le chef fait des ravages dans des pharmacies alors que ses membres sautent derrière le comptoir pour se procurer les ô-combien nécessaires médicaments injectables à leur dépendance. Pourchassés par la police et vivant précairement, la petite bande tient une vie de hors-la-loi. Une vie pas si éloignée du cinéma et que les utilisateurs de drogues injectables et d'autres dépendances connaissent bien.
Cette vie de débauche finit par voir un terme lorsque le chef de bande décide d'entrer en cure de désintoxication et de débuter un programme à la méthadone. Ses yeux s'éclaircissent alors que la drogue quitte son système et qu'il débute une nouvelle vie en emploi.
On le voit alors s'éloigner de sa bande, alors que la réalité prouve justement que c'est en s'éloignant de notre milieu qu'on a des meilleures chances de s'en sortir. Il faut effectivement que la décision soit prise pour soi-même, de façon presque égoïste: ne pas attendre les autres et ne pas se fier sur eux. C'est là que les chances de succès sont les plus grandes. Une décision difficile à prendre, soit, mais salutaire pour un meilleur futur.
Thursday, August 25, 2011
Hommage à Jack Layton
Rarement un politicien n'aura été aussi impliqué dans les sujets de l'habitation et de l'itinérance. La mort de Jack Layton, décédé plus tôt cette semaine des suites d'un cancer, aura fait mal au pays. Rarement un politicien n'aura été aussi humain.
Jack Layton avait de plus de bonnes idées. Il y a quelques mois, j'avais acheté son livre Homelessness; How to end a national crisis, que je viens tout juste de débuter. Je vous en parlerai ici prochainement.
Jack Layton avait de plus de bonnes idées. Il y a quelques mois, j'avais acheté son livre Homelessness; How to end a national crisis, que je viens tout juste de débuter. Je vous en parlerai ici prochainement.
Friday, August 12, 2011
Une ville de tentes au New Jersey
La crise économique a frappé fort au New Jersey, cet État américain en banlieue de New York City. Des tentes s'y dressent pour abriter soixante-dix personnes sans-abris, mais qui font face à l'éviction, selon ce reportage d'ABC News: http://abcnews.go.com/US/jersey-tent-city-houses-70-homeless-people-draw/story?id=14272847
Un autre reportage du même réseau parle d'une école visant spécifiquement les enfants de la rue, publié en janvier dernier, mais toujours d'actualité: http://abcnews.go.com/US/monarch-public-school-serves-exclusively-homeless-children/story?id=12785820
Un autre reportage du même réseau parle d'une école visant spécifiquement les enfants de la rue, publié en janvier dernier, mais toujours d'actualité: http://abcnews.go.com/US/monarch-public-school-serves-exclusively-homeless-children/story?id=12785820
Thursday, August 4, 2011
La situation à Toronto - des idées pour Montréal?
Une amie, intervenante auprès des personnes en situation d'itinérance à Toronto, m'a dressé le portrait de la situation dans la Ville-Reine.
Selon les dernières statistiques, compilées en 2009, environ 400 individus vivent dehors de façon permanente. Il s'agit d'une baisse de 51% de l'estimation de 2006, qui évaluait à 818 le nombre de sans-abris.
La Ville de Toronto estime à 4390 le nombre de personnes en situation d'itinérance dans la ville. Ce chiffre n'inclut pas les personnes qui vivent chez des amis ou de la famille.
La Ville a mis sur pied une initiative, intitulée The Streets to Home. C'est à cette initiative qu'on doit la réduction drastique du nombre de personnes vivant dehors. Des travailleurs de rue sont responsables de loger les personnes de la rue, en évitant le système des refuges. Il n'est pas sans critiques par contre, notamment que des purs inconnus se retrouvent dans le même logement, certains avec des problèmes de dépendances et d'autres qui s'en sont sortis provoquant des rechutes des derniers; abriter trop de personnes dans un logement; loger des personnes avec des communautés dont ils sont peu familiers; ne pas permettre le choix quant au lieu du logement.
De 2005 à 2009, la Ville a ainsi logé avec succès plus de 2200 individus. Grâce au soutien continu reçu après l'installation, 91% des personnes ainsi logées demeuraient toujours dans leur logement après au moins un an.
En 1999, la Mayor's Homelessness Action Task Force a recommandé plus de logements supervisés pour les personnes vivant avec des troubles sérieux de santé mentale, les personnes avec retard mental, les femmes et les enfants se sauvant de situations d'abus, les personnes vivant avec le VIH ou le sida et ceux qui sont sérieusement à risque de devenir ou sont déjà sans-abris dans Toronto pour les cinq années suivantes. En trois ans, la Ville a ainsi financé 1000 unités d'habitation, ce qui représente un quart des unités nécessaires.
Pour entrer dans le système des refuges de Toronto, un individu peut appeler le Assessment and Referral Center, ou le Central Family Intake. Ces deux endroits réfèrent ensuite la personne aux refuges appropriés pour elle, comme ils ont accès à un système centralisé de tous les refuges de la ville. Par ce système, ils peuvent voir quel refuge a des lits disponibles et peuvent même fournir le transport à l'individu. La liste des refuges est très exhaustive. Il y a beaucoup de refuges à Toronto, mais la véritable solution demeure le logement à long terme et un système qui permet aux individus de travailler et de redevenir indépendants.
Selon les dernières statistiques, compilées en 2009, environ 400 individus vivent dehors de façon permanente. Il s'agit d'une baisse de 51% de l'estimation de 2006, qui évaluait à 818 le nombre de sans-abris.
La Ville de Toronto estime à 4390 le nombre de personnes en situation d'itinérance dans la ville. Ce chiffre n'inclut pas les personnes qui vivent chez des amis ou de la famille.
La Ville a mis sur pied une initiative, intitulée The Streets to Home. C'est à cette initiative qu'on doit la réduction drastique du nombre de personnes vivant dehors. Des travailleurs de rue sont responsables de loger les personnes de la rue, en évitant le système des refuges. Il n'est pas sans critiques par contre, notamment que des purs inconnus se retrouvent dans le même logement, certains avec des problèmes de dépendances et d'autres qui s'en sont sortis provoquant des rechutes des derniers; abriter trop de personnes dans un logement; loger des personnes avec des communautés dont ils sont peu familiers; ne pas permettre le choix quant au lieu du logement.
De 2005 à 2009, la Ville a ainsi logé avec succès plus de 2200 individus. Grâce au soutien continu reçu après l'installation, 91% des personnes ainsi logées demeuraient toujours dans leur logement après au moins un an.
En 1999, la Mayor's Homelessness Action Task Force a recommandé plus de logements supervisés pour les personnes vivant avec des troubles sérieux de santé mentale, les personnes avec retard mental, les femmes et les enfants se sauvant de situations d'abus, les personnes vivant avec le VIH ou le sida et ceux qui sont sérieusement à risque de devenir ou sont déjà sans-abris dans Toronto pour les cinq années suivantes. En trois ans, la Ville a ainsi financé 1000 unités d'habitation, ce qui représente un quart des unités nécessaires.
Pour entrer dans le système des refuges de Toronto, un individu peut appeler le Assessment and Referral Center, ou le Central Family Intake. Ces deux endroits réfèrent ensuite la personne aux refuges appropriés pour elle, comme ils ont accès à un système centralisé de tous les refuges de la ville. Par ce système, ils peuvent voir quel refuge a des lits disponibles et peuvent même fournir le transport à l'individu. La liste des refuges est très exhaustive. Il y a beaucoup de refuges à Toronto, mais la véritable solution demeure le logement à long terme et un système qui permet aux individus de travailler et de redevenir indépendants.
Tuesday, July 26, 2011
Le Maire Tremblay demande de l'aide au Premier ministre Charest en itinérance
Dans la foulée des évènements de juin dernier, le Maire Tremblay demande à Jean Charest plus de ressources en itinérance. À lire ici:
http://www.radio-canada.ca/regions/Montreal/2011/07/26/003-maire-lettre-itinerants.shtml
http://www.radio-canada.ca/regions/Montreal/2011/07/26/003-maire-lettre-itinerants.shtml
Sunday, July 24, 2011
Une histoire qui finit bien à Las Vegas
Après avoir vécu dans un tunnel de Las Vegas, ce couple qui s'y est rencontré est sobre, vit dans un logement et a un enfant: http://www.lvrj.com/view/couple-find-love-place-of-their-own-after-living-in-tunnel-125795108.html
Friday, July 22, 2011
À propos de l'itinérance à Las Vegas
Un homme en situation d'itinérance a dit à Matthew O'Brien, dans un tunnel sous Las Vegas, dans Beneath the Neon: «Las Vegas is like a bubble. Las Vegas is unique. We have casinos. We have millions of tourists. You're always going to have homelessness here, because of the gambling and alcohol. Homelessness is unique here. You can't look at other cities and see how they're handling it. It's just different.»
Il ajoute que le manque de logements à prix modique et le transfert d'emplois à l'étranger ont aussi contribué à augmenter le nombre de personnes et de familles sans-abri. Selon lui, la problématique de l'itinérance aux États-Unis plonge ses racines dans les années quatre-vingt alors que les coupures dans les programmes d'habitations à prix modiques et les ententes d'emploi entre pays comme le GATT et le NAFTA. Toujours selon cet individu, même si on retirait toutes les personnes qui vivent avec un problème de dépendance, les vétérants du Viet-Nam et les personnes vivant avec un problème de santé mentale, il resterait quand même des miliers d'individus et de familles qui n'arrivent pas à joindre les deux bouts.
Depuis l'écriture de ce livre, Matthew O'Brien a fondé un organisme à but non lucratif, Shine A Light, qui fournit du logement, aide les personnes toxicomanes et d'autres services aux personnes qui vivent dans les tunnels de Las Vegas.
Il ajoute que le manque de logements à prix modique et le transfert d'emplois à l'étranger ont aussi contribué à augmenter le nombre de personnes et de familles sans-abri. Selon lui, la problématique de l'itinérance aux États-Unis plonge ses racines dans les années quatre-vingt alors que les coupures dans les programmes d'habitations à prix modiques et les ententes d'emploi entre pays comme le GATT et le NAFTA. Toujours selon cet individu, même si on retirait toutes les personnes qui vivent avec un problème de dépendance, les vétérants du Viet-Nam et les personnes vivant avec un problème de santé mentale, il resterait quand même des miliers d'individus et de familles qui n'arrivent pas à joindre les deux bouts.
Depuis l'écriture de ce livre, Matthew O'Brien a fondé un organisme à but non lucratif, Shine A Light, qui fournit du logement, aide les personnes toxicomanes et d'autres services aux personnes qui vivent dans les tunnels de Las Vegas.
Tiré de Beneath The Neon de Matthew O'Brien - description des conditions de vie
«But I did not expect to find people. People sleep in houses, condos, and apartments. They sleep in hotels, motels and - a local favorite- trailers. They sleep in shelters, parks, and under bridges.But they do not sleep in dark concrete boxes that run for miles and miles and miles. They do not sleep in concrete boxes that fill with floodwater.
Exploring the storm drains with Josh, I found out that - in fact - they do. And as we interviewed the inhabitants, it almost begsn to make sense. The drains are ready-made reliable shanties- a floor, two walls and a ceiling. They provide shelter from the intense Mojave heat and wind. (...) Some of the drains are dry for weeks, even months. And cops, security guards, and business owners don't dare roust anyone beyonf the shade line.
But ultimately, the drains are deathtraps. They're disorienting and sometimes dangerously long. Many of them run under streets ans contains pockets of carbon monoxide. They can be difficult to exit, particularly in a hurry. They're not patrolled. (...) They're not monitored. There are no rules. There are no heroes. And, oh yeah, ther can fill a foot per minute with floodwater.»
Exploring the storm drains with Josh, I found out that - in fact - they do. And as we interviewed the inhabitants, it almost begsn to make sense. The drains are ready-made reliable shanties- a floor, two walls and a ceiling. They provide shelter from the intense Mojave heat and wind. (...) Some of the drains are dry for weeks, even months. And cops, security guards, and business owners don't dare roust anyone beyonf the shade line.
But ultimately, the drains are deathtraps. They're disorienting and sometimes dangerously long. Many of them run under streets ans contains pockets of carbon monoxide. They can be difficult to exit, particularly in a hurry. They're not patrolled. (...) They're not monitored. There are no rules. There are no heroes. And, oh yeah, ther can fill a foot per minute with floodwater.»
Un passage de Beneath The Neon
«If they (the tunnels) could speak, I thought, they would tell startling tales: tales of addictions, desperation, and madness; of loneliness, love and regret; of triumph, disappointment and -yeah- maybe even death. Tales that the tourists posing prettily beneath the «Welcome to Fabulous Las Vegas» sign would never, ever, believe.»
Autour de ce passage, Matthew O'Brien présente David, un homme qui vit à Las Vegas depuis six ans depuis qu'il a touché un héritage, mais qui a dépensé tous les quarante-trois mille dollars laissés par sa mère en moins de quarante jours en alcool, drogues et aux tables de jeux. Il était opérateur de machinerie lourde. Il avait l'habitude de passer les premiers dix jours jours du mois avec un ami qui recevait un chèque d'ancien combattant à consommer et à passer du temps avec des travailleuses du sexe, et vivait chez lui les derniers vingt jours du mois, mais depuis la mort de son ami, il est pris dans un cercle...
Autour de ce passage, Matthew O'Brien présente David, un homme qui vit à Las Vegas depuis six ans depuis qu'il a touché un héritage, mais qui a dépensé tous les quarante-trois mille dollars laissés par sa mère en moins de quarante jours en alcool, drogues et aux tables de jeux. Il était opérateur de machinerie lourde. Il avait l'habitude de passer les premiers dix jours jours du mois avec un ami qui recevait un chèque d'ancien combattant à consommer et à passer du temps avec des travailleuses du sexe, et vivait chez lui les derniers vingt jours du mois, mais depuis la mort de son ami, il est pris dans un cercle...
Thursday, July 21, 2011
Une histoire de violence
Certaines personnes qui vivent dans la rue n'ont rien connu d'autre que la violence. Difficile alors, même si ça semble cliché de dire cela, de sortir de ce cycle. Quand on n'a pas connu d'autre modèle que l'agressivité, comment est-on supposé réagir face à des situations frustrantes? Bien que les intervenants travaillent l'agressivité avec l'individu et tentent différentes thérapies, il n'est pas aisé de sortir le réflexe de la violence quand on a eu ce mode de vie pour quarante ans...
Wednesday, July 20, 2011
La vie dans les tunnels de Las Vegas
Je viens de débuter la lecture du livre Beneath the Neon; life in the tunnels of Las Vegas, de Matthew O'Brien. Pendant quatre ans, l'auteur a sillonné les tunnels sous la Sin City, de long en large, et y a rencontré ceux qui y vivent: des fugitifs, des sans-abris, et d'autres spécimens de la faune urbaine. D'autres billets suivront sur le sujet.
Wednesday, July 13, 2011
Werner Herzog et le couloir de la mort
En entrevue à propos de son prochain documentaire sur des personnes dans le couloir de la mort au Texas, le grand réalisateur Werner Herzog (on lui doit notamment Encounters at the End of the World), a dit: «Bien sûr que cela me fascine de regarder profondément dans l'abîme de l'âme humaine. Partout où l'on regarde, à gauche et à droite, il y a un abîme.»
On a hâte à la sortie de ce film et on espère que ce soit aussi bon que The Thin Blue Line, d'Errol Morris!
On a hâte à la sortie de ce film et on espère que ce soit aussi bon que The Thin Blue Line, d'Errol Morris!
Deux articles qui ont retenu mon attention récemment
Deux textes ont retenu mon attention récemment dans les médias. Le premier, de La Presse, concerne les musiciens du coeur, un groupe de musiciens sans abris. L'article est ici: www.cyberpresse.ca%2Farts%2Ffestivals%2Fjuste-pour-rire%2F201107%2F07%2F01-4415740-jeremy-demay-presente-ses-musiciens-du-coeur.php&h=1AQB4MyM6
Le second, du New York Times, traite d'une nouvelle façon de voir les dépendances: http://www.facebook.com/l.php?u=http%3A%2F%2Fwww.nytimes.com%2F2011%2F07%2F11%2Fhealth%2F11addictions.html%3F_r%3D1%26smid%3Dfb-nytimes%26WT.mc_id%3DHL-SM-E-FB-SM-LIN-RAR-071011-NYT-NA%26WT.mc_ev%3Dclick&h=YAQAou9lX
Le second, du New York Times, traite d'une nouvelle façon de voir les dépendances: http://www.facebook.com/l.php?u=http%3A%2F%2Fwww.nytimes.com%2F2011%2F07%2F11%2Fhealth%2F11addictions.html%3F_r%3D1%26smid%3Dfb-nytimes%26WT.mc_id%3DHL-SM-E-FB-SM-LIN-RAR-071011-NYT-NA%26WT.mc_ev%3Dclick&h=YAQAou9lX
Thursday, July 7, 2011
Sortir la rue des itinérants
Une fois qu'une personne a été à la rue pour une longue période de temps, la réinsertion dans la société dite normale est encore plus difficile. Le monde de la rue est un monde en soi, avec ses propres habitudes, ses propres codes de vie. Les personnes en situation d'itinérance chronique se sont moulés à ce monde, et il est bien difficile d'y changer les habitudes, surtout lorsque l'individu a des dépendances. C'est pourquoi, lorsqu'une personne cherche à s'en sortir et se prend un appartement, il arrive souvent qu'elle rebondit à la rue, à ce qu'elle connaissait...
Thursday, June 23, 2011
Une idée qui fait du sens!
Je suis tombée sur cette idée américaine de taxe pour lutter contre l'itinérance. L'article complet est ici: http://www.facebook.com/l.php?u=http%3A%2F%2Fwww.mlive.com%2Fnews%2Fkalamazoo%2Findex.ssf%2F2011%2F06%2Fdemocrats_in_favor_and_republi.html&h=41da7
Wrong
Avez-vous déjà prêté attention aux paroles de la chanson Wrong, de Depehce Mode? Elles vont comme suit :
wrong
wrong
wrong
wrong
I was born with the wrong sign
In the wrong house
With the wrong ascendancy
I took the wrong road
That led to the wrong tendencies
I was in the wrong place at the wrong time
For the wrong reason and the wrong rhyme
On the wrong day of the wrong week
I used the wrong method with the wrong technique
Wrong
Wrong
There's something wrong with me chemically
Something wrong with me inherently
The wrong mix in the wrong genes
I reached the wrong ends by the wrong means
It was the wrong plan
In the wrong hands
The wrong theory for the wrong man
The wrong eyes on the wrong prize
The wrong questions with the wrong replies
Wrong
[ From: http://www.metrolyrics.com/wrong-lyrics-depeche-mode.html ]
Wrong
I was marching to the wrong drum
With the wrong scum
Pissing out the wrong energy
Using all the wrong lines
And the wrong signs
With the wrong intensity
I was on the wrong page of the wrong book
With the wrong rendition of the wrong look
With the wrong moon, every wrong night
With the wrong tune playing till it sounded right yeah
Wrong
Wrong
(Too long)
Wrong
(Too long)
I was born with the wrong sign
In the wrong house
With the wrong ascendancy
I took the wrong road
That led to the wrong tendencies
I was in the wrong place at the wrong time
For the wrong reason and the wrong rhyme
On the wrong day of the wrong week
I used the wrong method with the wrong technique
Wrong
wrong
wrong
wrong
wrong
I was born with the wrong sign
In the wrong house
With the wrong ascendancy
I took the wrong road
That led to the wrong tendencies
I was in the wrong place at the wrong time
For the wrong reason and the wrong rhyme
On the wrong day of the wrong week
I used the wrong method with the wrong technique
Wrong
Wrong
There's something wrong with me chemically
Something wrong with me inherently
The wrong mix in the wrong genes
I reached the wrong ends by the wrong means
It was the wrong plan
In the wrong hands
The wrong theory for the wrong man
The wrong eyes on the wrong prize
The wrong questions with the wrong replies
Wrong
[ From: http://www.metrolyrics.com/wrong-lyrics-depeche-mode.html ]
Wrong
I was marching to the wrong drum
With the wrong scum
Pissing out the wrong energy
Using all the wrong lines
And the wrong signs
With the wrong intensity
I was on the wrong page of the wrong book
With the wrong rendition of the wrong look
With the wrong moon, every wrong night
With the wrong tune playing till it sounded right yeah
Wrong
Wrong
(Too long)
Wrong
(Too long)
I was born with the wrong sign
In the wrong house
With the wrong ascendancy
I took the wrong road
That led to the wrong tendencies
I was in the wrong place at the wrong time
For the wrong reason and the wrong rhyme
On the wrong day of the wrong week
I used the wrong method with the wrong technique
Wrong
Cette pièce me rappelle plusieurs personnes en situation d'itinérance que je côtoie.
Tuesday, June 14, 2011
Huit fois debout
Hier soir, j'ai visionné le très beau film de Xabi Molia, Huit fois debout. Dans ce film, le personnage principal accumule les petits boulots, vit dans un logement précaire, tout en souhaitant reprendre la garde de son fils de dix ans. Elle finit par aboutir à la rue, passant de sa voiture à la plage, tout en essayant de maintenir le contact avec son fils. Un bel exemple de l'itinérance au féminin.
Monday, June 13, 2011
Une chronique intéressante qui résume bien les événements récents
Je n'ai pas dit un mot à propos de l'incident qui a coûté la vie à Mario Hamel, un homme itinérant de quarante ans, et de Patrick Limoges, employé de l'hôpital Saint-Luc, et impliquant le SPVM. Beaucoup d'encre a coulé sur le sujet. Comme tous les intervenants du milieu, j'ai été très touchée par cet incident.
Patrick Lagacé a écrit une chronique pleine d'humanité dans la Presse: http://www.cyberpresse.ca/chroniqueurs/patrick-lagace/201106/13/01-4408611-un-trio-chez-mcdo.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_aujourdhui-sur-cyberpresse_267_article_ECRAN1POS1
Patrick Lagacé a écrit une chronique pleine d'humanité dans la Presse: http://www.cyberpresse.ca/chroniqueurs/patrick-lagace/201106/13/01-4408611-un-trio-chez-mcdo.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_aujourdhui-sur-cyberpresse_267_article_ECRAN1POS1
Monday, May 30, 2011
Underheard in New York
Un projet à New York vise à donner la parole à des personnes itinérantes là-bas, qui laissent des messages sur Twitter. Pour y jeter un oeil: http://underheardinnewyork.com/ Vous y trouverez aussi les biographies des participants. Bonne visite!
Saturday, May 28, 2011
The Fisher's King
Avez-vous déjà vu le film de Terry Gilliam, The Fisher's King? Je l'ai vu récemment, et je n'ai pu m'empêcher de vous le partager. Pas tant à cause de la réalisation maîtrisée que du jeu exceptionnel de Jeff Bridges et Robin Williams, mais surtout à cause du personnage qu'incarne Robin Williams et de l'attachement que lui porte celui de Jeff Bridges. Rappelons l'histoire, car le film date tout de même de 1998 (valider). Jeff Bridges, animateur de radio célébrissime, tombe sur Robin Williams, ancien professeur d'histoire d'un collège qui, après avoir vécu un grand traumatisme, s'est réfugié dans la chaudière d'un bloc à appartements. Il vit dans son propre monde qui est peuplé de démons et de dragons. J'ai rarement vu aussi belle fable pour expliquer plusieurs personnes qui vivent dans la rue. Tellement de gens se retrouvent dans la situation de Robin Williams et vivent maintenant dans leur monde, ont développé différents troubles de santé mentale et se sont coupés de la société. D'autres se sentent impuissants tout comme le personnage de Jeff Bridges et croient, à tort, qu'une solution est facile à apporter. La meilleure reste de maintenir un lien avec ces personnes, créer un environnement confortable pour eux, et surtout, faire preuve d'empathie et dès lors, s'imaginer être à leur place. C'est aussi la preuve que chaque personne qui vit dans la rue a son passé, son histoire...
Un seul bémol: n'est pas aussi facile de s'en sortir que démontré...
Et vous, vous en pensez quoi?
Un seul bémol: n'est pas aussi facile de s'en sortir que démontré...
Et vous, vous en pensez quoi?
Wednesday, May 11, 2011
Retour sur l'itinérance à New York
Fait intéressant à noter, à New York City, c'est la Ville qui prend l'itinérance en charge. Ainsi, ce sont eux qui sont responsables de l'hébergement, des soupes populaires, du bénévolat, etc. Ils ont mis en place un service téléphonique complet sur leur ligne 311, en itinérance seulement: http://www.nyc.gov/apps/311/allServices.htm?requestType=levelTwo&levelOneId=37683836-06A7-11DE-AC9C-EF5AFBC474DE&levelTwoId=37683836-06A7-11DE-AC9C-EF5AFBC474DE-10&intentId=E9E66310-8137-11DE-8E9F-96DAE110FEB8
Ils ont aussi leur Department of Homelessness, dont le site web est très à jour: http://www.nyc.gov/html/dhs/html/home/home.shtml
Ils y ont des statistiques très à jour, entre autres.
Un modèle à suivre?
Ils ont aussi leur Department of Homelessness, dont le site web est très à jour: http://www.nyc.gov/html/dhs/html/home/home.shtml
Ils y ont des statistiques très à jour, entre autres.
Un modèle à suivre?
Tuesday, May 10, 2011
L'itinérance à Las Vegas
J'ai passé les Fêtes de 2010 à Las Vegas. Je m'attendais à une ville riche, crée de toute sorte dans le désert, mais ébranlée par la crise financière qui avait secoué les États-Unis depuis 2008. J'ai eu raison sur les deux points. Oui, Las Vegas est devenu ces quinze dernières années une sorte de Disney Land pour adultes, comme c'est si bien dit dans le film Casino, où les hôtels sont des attractions en soi et offrent des manèges et des spectacles. C'est bien le dernier endroit où on imagine trouver des personnes sans-abris. Pourtant, elles étaient légion. C'étaient des personnes qui étaient visiblement sans-abri, qui vivaient principalement sur les ponts au-dessus de l'autoroute, qui reliaient les côtés nord et sud du Strip. Le nombre de personnes itinérantes là-bas était surprenant. Viennent-ils des villes avoisinantes? Ont-ils tout perdu au jeu? Existe-t-il des ressources pour eux? Tant de questions... Vous avez des réponses?
Monday, April 11, 2011
New York
Je viens de rentrer de New York City, où il y a deux ans, j'avais découvert dans une petite boutique dans East Village le livre de Jim Flynn, Stranger to the System, qui m'avait inspirée à écrire mon propre livre. Je n'ai pas pu, encore une fois, m'empêcher de noter le nombre d'itinérants dans cette métropole et ce, peu importe les quartiers. On les voit littéralement transporter leur vie avec eux, dans des charriots d'épicerie et autres. Là-bas, il n'est pas rare que des familles complètes dorment dans les refuges et dans certains cas, dans leurs voitures. Heureusement à Montréal, la situation est différente. D'abord, la loi protège les enfants. Mais aussi, des organismes comme le Sac à dos, et d'autres mini-entrepôts, permenttent aux personnes itinérantes de conserver leurs effets personnels en leurs lieux et ainsi, facilitent un peu leur vie.
Tuesday, April 5, 2011
L'importance de bâtir une confiance en soi
Plusieurs hommes vivant dans la rue affichent un comportement destructeur, qui plonge ses racines dans leur passé. Ils n'ont pas appris à prendre soin d'eux. Plusieurs croient, à tort, qu'ils n'ont pas droit au bonheur. Certains prennent pour acquis qu'ils mourront d'une crise cardiaque ou d'une overdose avant leur soixantième anniversaire. C'est difficile de leur faire comprendre que leur vie vaut la peine d'être vécue et qu'ils méritent mieux et qu'ils peuvent se battre pour améliorer leur vie.
Tuesday, March 15, 2011
Sunday, March 13, 2011
La misère dans les rues de Paris
Un reportage de dix-sept minutes fascinant sur les biffins, qui tiennent les marchés aux puces parisiens: http://www.facebook.com/l.php?u=http%3A%2F%2Fwww.dailymotion.com%2Fvideo%2Fk5fBHJF5CTgePoUzf4%23from%3Dembed&h=0316e
Tuesday, March 8, 2011
Il n'est pas aussi aisé de s'en sortir qu'on le croit...
Souvent, les préjugés abondent lorsqu'on parle des personnes itinérantes. On croit, par exemple, que si on leur fournit un simple logement, les problèmes seront résolus. La réalité n'est pas aussi simple! Quelqu'un qui a vécu dix ans dans la rue ne veut pas nécessairement se retrouver entre quatre murs, sans suivi. On me dit souvent comment les gens se sentent confinés, prisonniers dans leur appartement. Quand on sort de la rue, on a souvent les moyens de se payer une chambre seulement, ou un tout petit appartement. Les conditions ne sont pas toujours idéales non plus dans ce logement; insalubrité fait malheureusement trop souvent partie des conditions! Mais plus encore, il ne s'agit pas que de loger les personnes qui fait la solution, car les raisons qui l'ont poussée à la rue ne sont pas nécessairemnent réglées, que nous parlions de problèmes de consommation, de problèmes de santé mentale incluant la dépression et autres. Et il faut se bâtir un tout nouveau réseau lorsqu'on sort de la rue...
Monday, March 7, 2011
Des histoires à coucher dehors? Oui, mais...
Pas tant que ça. Les histoires que j'ai entendues pendant les démarches d'entrevues pour mon livre, de même que celles que j'entends quotidiennement dans mon travail d'intervenante, sont des histoires vraies, parfois un peu déformées par un méchanisme de défense, mais qui partent du coeur. Elles racontent les blessures vécues par les hommes et les femmes de la rue. Des blessures qui partent de l'enfance, des relations amoureuses, des relations parents/enfants. Parfois, c'est un accident de parcours qui jette à la rue. Quoiqu'il en soit, ces histoires ne sont pas à prendre à la légère...
Tuesday, March 1, 2011
Une personne, une vie
Il est bon de se rappeller que chaque personne a sa propre expérience de vie, son propre vécu. Lorsque vous la croisez dans la rue, elle peut avoir eu une très mauvaise journée. Votre sourire peut être le seul qu'elle aura eu.
Monday, January 31, 2011
Un chauffeur qui transporte des personnes sans-abri d'un refuge à l'autre
Vu sur Cyberpresse, j'ai cru bon de partager: http://www.facebook.com/l.php?u=http%3A%2F%2Fwww.cyberpresse.ca%2Fvideos%2F%3Fmediaid%3D860981&h=87d0d
Wednesday, January 26, 2011
Conférence sur l'itinérance le 3 février prochain
Le jeudi 3 février prochain, je participerai à une table ronde/discussion sur le thème de l'itinérance organisée par Tandem Ville-Marie. Débutant à 18h30, la conférence se tiendra à la Bibliothèque Atwater. Seront aussi présents les gens de Premier Arrêt/Dialogue et du RAPSIM, entre autres. Au plaisir de vous y voir!
Monday, January 17, 2011
Un extrait de la vie de Normand
Premier enfant d'une famille de cinq, Normand a eu une vie pratiquement normale jusqu'à l'âge de sept ans, année où il a été placé dans un collège. Par la suite et jusqu'à l'âge de dix-huit ans, il voyait ses parents une semaine par année.
"Dans les deux premiers collèges, j'ai été abusé sexuellement plusieurs fois. Ça, ça m'a marqué un peu pas mal. Pis, suite à ça, quand j'ai été placé au collège, j'ai vécu beaucoup de rejet. J'ai eu beaucoup de difficulté à surmonter ça, même encore aujourd'hui, j'ai de la misère avec ça."
"Dans les deux premiers collèges, j'ai été abusé sexuellement plusieurs fois. Ça, ça m'a marqué un peu pas mal. Pis, suite à ça, quand j'ai été placé au collège, j'ai vécu beaucoup de rejet. J'ai eu beaucoup de difficulté à surmonter ça, même encore aujourd'hui, j'ai de la misère avec ça."
Saturday, January 15, 2011
Remerciements
Je tiens à remercier toutes les personnes qui sont venues à la Librairie Paulines jeudi dernier pour entendre des récits de vie de personnes itinérantes. Votre intérêt envers la cause me va droit au coeur. J'ai eu beaucoup de plaisir à répondre à vos questions.
Vous aimeriez organiser une telle rencontre/conférence? Contactez-moi par courriel à kprojean@gmail.com . Il me fera plaisir de répondre à toutes vos questions.
Pareil si vous aimeriez obtenir une copie dédicacée du livre. Je pourrai vous rencontrer, si vous êtes dans la région montréalaise, ou encore vous envoyer une copie par la poste.
En attendant, la prochaine rencontre sera offerte le 3 février prochain, en collaboration avec Tandem Ville-Marie. L'événement se tiendra à la bibliothèque Atwater à compter de 18h30. Au plaisir de vous y voir!
Au plaisir!
Vous aimeriez organiser une telle rencontre/conférence? Contactez-moi par courriel à kprojean@gmail.com . Il me fera plaisir de répondre à toutes vos questions.
Pareil si vous aimeriez obtenir une copie dédicacée du livre. Je pourrai vous rencontrer, si vous êtes dans la région montréalaise, ou encore vous envoyer une copie par la poste.
En attendant, la prochaine rencontre sera offerte le 3 février prochain, en collaboration avec Tandem Ville-Marie. L'événement se tiendra à la bibliothèque Atwater à compter de 18h30. Au plaisir de vous y voir!
Au plaisir!
Thursday, January 13, 2011
Des extraits à venir
Au cours des prochaines, je posterai ici des extraits de mon livre Histoires à coucher dehors. Vos commentaires sont les bienvenus!
Subscribe to:
Posts (Atom)