Thursday, December 5, 2013
L'itinérance explose à New York
Alors que Bill DiBlasio vient tout juste d'être élu à New York, un article de fond du chevronné reporter Ian Frazier est paru dans le New Yorker sur l'itinérance dans la mégalopole américaine. Il m'a chavirée! L'article fait état de l'historique des ressources en itinérance dans la ville, et le journaliste part faire le tour de quelques ressources. Il m'a semblé inadmissible que les refuges soit entourés de barbelés, comme s'il s'agissait d'une prison! Les démarches administratives pour être logé semblent extrêmement complexes. Le pire, c'est que de nombreuses familles doivent elles aussi passer par le système, n'arrivant plus à se loger dans une ville où les loyers ont explosé.
De l'importance de la longévité dans un organisme
Le travail auprès des personnes en situation d'itinérance n'est pas toujours facile et le taux de roulement est haut. Il n'est pas rare que les intervenants se brûlent et changent de domaine du tout au tout. C'est dommage, parce que les personnes de la rue ont besoin d'un lien de confiance, de savoir que l'intervenant sera là longtemps. Ils ne veulent pas avoir à recommencer à raconter leur histoire encore et encore, toujours avoir à recommencer les démarches. Et c'est compréhensible!
Vivre dans la rue est ardu et épuisant. De savoir qu'une personne en qui on a confiance se trouve jour après jour à un organisme crée un point d'ancrage. C'est une présence rassurante. Lorsque tout est chamboulé autour de soi, au moins on sait que l'intervenant sera là, sinon pour nous écouter, au moins pour nous sourire ou nous dire bonjour...
Vivre dans la rue est ardu et épuisant. De savoir qu'une personne en qui on a confiance se trouve jour après jour à un organisme crée un point d'ancrage. C'est une présence rassurante. Lorsque tout est chamboulé autour de soi, au moins on sait que l'intervenant sera là, sinon pour nous écouter, au moins pour nous sourire ou nous dire bonjour...
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