Monday, February 6, 2012

On the Bowery: caméra sur la vie

En 1956, s'inspirant du néoréalisme italien (Le voleur de bicyclette, de Vittorio de Sica, en est un exemple probant), le réalisateur Lionel Rogosin posait sa caméra dans le quartier Bowery, dans le Lower Easr Side de New York. On the Bowery, c'est en quelque sorte un docu-fiction, car les personnages ont participé à l'élaboration du scénario. Bien avant cela, Rogosin s'était fait connaître des habitués du quartier en s'invitant dans leur quotidien. Le résultat est intimiste. Le portrait qui en résulte en est un qui est bien loin du Bowery qu'on connait aujourd'hui: le métro y était aérien à l'époque, par exemple, et le quartier n'était pas le quartier hip qu'on connait maintenant depuis plusieurs années. On y voit plusieurs hommes qui sont touchés par le manque d'emplois, qui sont chanceux s'ils arrivent à travailler une journée de temps à autre. La caméra s'attarde aussi sur plusieurs personnes que l'on voit dormir en pleine rue, frappés par la malédiction du manque d'emploi et de l'alcool. Le film de Rogosin est empreint d'un grand humanisme, et il est à voir.

Sunday, February 5, 2012

Le visage de l'itinérance change à New York

40 000 individus seraient sans domicile à New York, où le portrait a véritablement changé ces dernières années. Il n'est pas rare d'y trouver des familles et des gens apportant des téléphones intelligents, selon cet article très intéressant du New York Times:  http://www.nytimes.com/2012/02/05/nyregion/ordinary-families-cloaked-in-a-veil-of-homelessness.html